Le club qui lit les autrices africaines

[Longue liste Saison 2] Le Paradoxe du bonheur – Aminatta Forna

Après Mawuli et Caroline, c’est maintenant mon tour de proposer des livres écrits par des femmes africaines pour notre deuxième saison. Je veux ajouter ces livres à une longue liste de ceux que j’aimerais que nous lisions et commentions en 2024 et 2025. Mon premier choix est “Le Paradoxe du bonheur” d’Aminatta Forna, une écrivaine que j’aime beaucoup. Je ne l’avais pas proposé pour la première saison car je ne savais pas qu’il était traduit en français. J’en ai beaucoup parlé avec la reine Grace et j’ai pu faire une lecture avec Mawuli et son club de mamans lectrices lors de la sortie de son essai.” Notes from a life in motion – The window seat” que j’avais évoqué dans cet article [Tag Oh ma rentrée 2021] Le choix de Gabriella. C’était il y’a deux ans déjà, comme quoi, cette écrivaine a toute sa place dans la saison deux.

Présentation : Le paradoxe du bonheur

Titre original : Happiness” a été publié par l’éditeur Grove Press en 2018 à New-York.
Genre : Roman
Nombres de pages : 416
Traduction : Claire Desserrey
Editeur Français : La Croisée Delcourt
Collection : Delcourt Littérature
Parution : 09/01/2019

Résumé :

Un soir de février, à Londres, un renard traverse un pont, une femme percute un passant. Elle est américaine, il est ghanéen. À partir de cet événement presque banal, Aminatta Forna tisse le long de la Tamise, à deux pas des monuments et des beaux quartiers, une succession de rencontres improbables entre ces deux personnages et des étrangers de l’ombre qui travaillent dans les arrière-cours des théâtres, les parkings ou les cuisines des palaces. Une communauté disparate d’exilés qui, sans se connaître, se mobilisent pour rechercher un petit garçon dont on a perdu la trace. Un roman sur la vie souterraine des grandes métropoles, sur la cohabitation entre les humains réunis par le hasard ou les guerres du monde, entre les hommes et les animaux sauvages. Un récit entrecroisé sur le bonheur qui, et c’est le moindre de ses paradoxes, est là où on ne l’attend pas et qui tient parfois à la présence d’un renard sur un pont, à Londres, un soir de février.

Bio express : Aminatta Forna est née à Glasgow d’une mère écossaise et d’un père sierra-léonais, et a grandi en Sierra Leone, puis en Thaïlande, en Iran et en Zambie. Ses romans voyagent aussi et ont été traduits dans 18 langues. Elle est l’auteur de quatre romans (dont Les jardins des femmes, Flammarion 2003). On lui doit aussi un documentaire, Africa Unmasked. Ses nouvelles et essais ont été publiés par Freeman’s, Granta, le Guardian, LitHub, le New York Review of Books, l’Observer et Vogue. Elle enseigne aujourd’hui à l’Université de Georgetown, aux États-Unis.

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