Le club qui lit les autrices africaines

[Longue liste Saison 2] Mes hommes à moi – Ken Bugul

À pas feutrés, je continue mon voyage au cœur de ma sélection de livres écrits par des écrivaines africaines que je souhaite intégrer à la longue liste de la saison deux du Jifa Bookclub. Ma vingt-neuvième escale est “Mes hommes à moi” de Ken Bugul, une autrice qui trône dans le panthéon de mes femmes de lettres préférées. Qu’il soit choisi ou non par mes complices du cercle peu sensibles aux charmes livresques de cette divine autrice, je sais, mes très chers lecteurs et lectrices, que je relirai cet ouvrage confortablement lovée dans mon rocking-chair avec une bonne bouteille de vin rouge et du chocolat noir. SouRIRES !

Présentation : Mes hommes à moi

Genre : Roman (poche)
Nombres de pages : 256
Editeur : Présence Africaine
Parution : 21/02/2022

Résumé :

Combien d’histoires se croisent, se tissent ou se taisent dans un bar ? Combien se devinent ou s’inventent sur le zinc, dans les rumeurs de la journée qui passe ?
Chez Max, rue Voltaire, il y a les habitués : Monsieur Pierre et Madame Michèle, le couple Jourdan et leur éternelle partie de cartes. Il y a aussi Max, le serveur, quelques oiseaux de passage et la narratrice : une femme à l’âme amoureuse de tango et de matins bleus.
Une femme qui s’imagine des vies, derrière les visages… Les gestes des uns, les bribes de conversation des autres font resurgir les souvenirs et dessinent les contours d’une vie qui se construit, entre révolte et aliénation, avec et contre les hommes. Oscillant toujours entre les deux seuls qui aient compté : le père et le frère.
Avec Mes hommes à moi, Ken Bugul offre une parole forte, une introspection profonde d’une grande lucidité et d’une incroyable franchise. Un texte bouleversant sur l’intime, et la construction de soi.
Une histoire en forme de confession, que l’on voudrait entendre chuchotée à son oreille, une parole libre dont on a aussi envie de crier les moments de révolte.
L’écriture de Ken Bugul toujours engagée et volontiers dérangeante, en fait une des grandes voix de la littérature africaine contemporaine.

Bio express : Ken Bugul, de son vrai nom Mariètou Mbaye Bileoma, est une écrivaine et sociologue sénégalaise née en 1947 à Malem-Hodar1. Le pseudonyme “Ken Bugul” signifie “celle dont personne ne veut” en wolof. Elle a publié plusieurs romans, dont “Le Baobab fou” et “Riwan ou le chemin de sable”, ce dernier lui ayant valu le Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire en 1999. Ken Bugul a également travaillé comme fonctionnaire internationale dans de nombreux pays d’Afrique. Elle vit actuellement à Porto-Novo, au Bénin, où elle dirige un centre de promotion des œuvres culturelles ainsi que des objets d’art et d’artisanat.

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